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Pour passer des intentions aux actes, le secteur de la rénovation énergétique a besoin de professionnels qualifiés et agréés. C’est le principal enseignement d’une étude réalisée par Harris Interactive à l’initiative de Hellio1, spécialiste des économies d’énergie de l’habitat. Ce sondage intervient après les annonces du gouvernement sur l’extension et les derniers chiffres communiqués de la nouvelle aide « MaPrimeRénov’ » à tous les ménages, quel que soit leur niveau de revenu.
« L’étude confirme qu’on ne se réveille pas un matin en se disant - je vais faire des travaux de rénovation énergétique... en tout cas pas pour la cause environnementale ! C’est la raison pour laquelle on a besoin de professionnels de l’efficacité énergétique pour inciter le passage à l’acte des travaux, d’un dialogue avec les pouvoirs publics pour concrétiser leurs ambitions et accompagner tous les Français », constate Marina Offel, responsable des affaires publiques et juridiques pour Hellio.
Si 39 % des Français déclarent leur intention de réaliser au moins un type de travaux de rénovation énergétique pour leur logement, on ne peut pas encore parler d’une onde de choc, probablement parce que le contexte sanitaire limite à ce stade la portée de la communication du gouvernement.
Les Français dans leur ensemble font part d’une connaissance limitée des dispositifs d’aides existants, aucun n’étant identifié précisément par plus d’1 Français sur 4.
Parmi ces ménages prêts à passer à l’acte, une faible proportion dit vouloir profiter d’une conjoncture favorable en matière d’aides publiques (35 %). Une majorité ne se projette qu’au-delà des six prochains mois. Preuve que la priorité donnée à la rénovation énergétique des bâtiments dans le cadre du plan de relance doit mobiliser, non seulement les pouvoirs publics, mais également l’ensemble de la filière pour massifier les travaux à court terme.
Ce levier paraît le plus puissant pour accélérer la demande de travaux, et en particulier, répondre à deux enjeux, l’un social, l’autre environnemental :
Deux motivations prioritaires se dégagent pour la rénovation énergétique : l’amélioration du confort dans le logement (54 %) et la réalisation d’économies sur les factures d’énergie (56 %), des préoccupations domestiques qui placent au second plan la dimension environnementale.
« Rien de surprenant », affirme Marina Offel avant d’ajouter : « C’est en revanche la démonstration que la transition énergétique doit, plus que jamais, être impulsée par les pouvoirs publics, avec le soutien opérationnel des professionnels du secteur ».
1Méthodologie : Enquête réalisée par Harris Interactive en ligne du 21 octobre au 2 novembre 2020. Échantillon de 5 009 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Méthode des quotas et redressement appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle, région et taille d’agglomération de l’interviewé(e).