Pour les acteurs assujettis au dispositif Éco Énergie Tertiaire (décret tertiaire), l’échéance pour déclarer leurs consommations énergétiques, mais également le choix de leur année de référence se rapproche à grands pas. Après un report d’un an, ils ont jusqu’à septembre 2022 pour saisir les données de leurs bâtiments sur la plateforme OPERAT, dans la perspective d’atteindre les objectifs réglementaires fixés à 40 % d’économies d’énergie en 2030, 50 % en 2040 et 60 % en 2050.
En lien avec le décret tertiaire, une autre réglementation moins connue : le décret BACS ou plus exactement « décret relatif au système d’automatisation et de contrôle des bâtiments non résidentiels et à la régulation automatique de la chaleur ».
Considéré comme le “petit frère” du décret tertiaire, il a été publié le 21 juillet 2020 et oblige certains bâtiments tertiaires à mettre en place un système d’automatisation et de contrôle, comme la GTB (Gestion Technique du Bâtiment). Une installation qui contribue justement à atteindre les objectifs fixés par le décret tertiaire en matière de réduction des consommations énergétiques.
Hellio, acteur de référence de la maîtrise de l’énergie, et son bureau d’études intégré Akéa Énergies accompagnent les bâtiments tertiaires concernés par le décret BACS dans la mise en place d’un système GTB performant, avec une solution d’assistance à Maîtrise d’Ouvrage sur mesure.
Dans le cadre du dispositif des Certificats d’Économies d’Énergie, la mise en place d’une GTB performante peut bénéficier d’une prime CEE avantageuse.
Hôtels, centres commerciaux, bâtiments de bureaux ou collectivités, salles polyvalentes… L’obligation s’applique autant au parc neuf qu’au parc existant. Il s’agit des bâtiments tertiaires non résidentiels équipés d’un système de chauffage ou de climatisation (combiné ou non à un système de ventilation) d’une puissance nominale supérieure à 70 kW - anciennement 290 kW - depuis le décret du 7 avril 2023.
Ainsi, les bâtiments concernés par le décret BACS doivent installer une GTB, selon les nouvelles échéances suivantes :
L’entité assujettie à ces obligations est le propriétaire des équipements de chauffage et climatisation décomptés pour atteindre cette puissance nominale seuil. Il peut donc s’agir du preneur ou du bailleur selon les cas.
Une exemption est possible pour les bâtiments existants, en justifiant que l’installation n’est pas réalisable avec un retour sur investissement inférieur à 10 ans (contre 6 ans avant le dernier décret du 7 avril 2023).
Grâce à l’expertise de son bureau d’études Akéa Énergies, Hellio conseille et oriente les établissements tertiaires, publics comme privés, et concrétise leurs projets d’économies d’énergie. Le groupe déploie une offre d’Assistance à Maîtrise d’Ouvrage (AMO) dédiée au décret BACS :
Après avoir effectué ces diagnostics, Hellio peut ainsi prendre la main sur la conduite d’opération et le déploiement, de la définition des besoins jusqu’à l’exécution, en passant par la mise en relation avec ses partenaires installateurs et le financement d’une partie de l’installation grâce aux Certificats d’Économies d’Énergie.
Les bâtiments tertiaires peuvent bénéficier d’un financement dans le cadre des Certificats d’Économies d’Énergie (CEE).
“Il y a beaucoup de paramètres qui entrent en jeu, au quotidien nous intervenons financièrement auprès de nos partenaires sur des opérations avec des taux de couverture qui vont de de 35 % à plus de 85 %”, confirme Augustin Bouet.
Pour être éligible, le projet doit concerner la “mise en place d’un système de gestion technique du bâtiment pour un usage chauffage et, le cas échéant, eau chaude sanitaire, refroidissement/ climatisation, éclairage et auxiliaires”, soit en achetant un système neuf, soit en améliorant celui existant. À noter que le seul raccordement d’un bâtiment à un système existant n’est pas éligible.
Le nouveau système GTB, qu’il soit acquis ou amélioré, doit assurer les fonctions de régulation de classe B ou A1, dont le monitoring énergétique.
Le décret BACS est très précis quant aux fonctionnalités du système à mettre en place. Il liste quatre éléments fondamentaux2 à réunir :
Les données produites et archivées sont accessibles au propriétaire du système d’automatisation et de contrôle, qui en a la propriété. Celui-ci transmet à chacun des exploitants des différents systèmes techniques reliés les données qui les concernent.
Des économies financières grâce au suivi des données, à la régulation des équipements techniques, à la détection des dérives et à l’information quant aux possibilités d’amélioration.
Le respect de l’environnement en réduisant le gaspillage des ressources et les émissions de gaz à effet de serre.
Un gain en confort grâce à la mesure et au suivi des conditions climatiques intérieures des locaux.
Décret BACS : bénéficiez d'un accompagnement sur mesure