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À l’heure où le secteur du tourisme est durement impacté par la crise sanitaire actuelle du Covid-19, tous les moyens pour réaliser des économies sont bons à prendre. Parmi eux, la transition énergétique incarne un tel levier : de nombreux travaux de rénovation énergétique sont aujourd’hui subventionnés, valorisant le patrimoine touristique, et synonymes de réduction de la facture d’énergie.
La consommation énergétique moyenne d’un hôtel est de 241 kWh/m2/an, soit une facture d’énergie moyenne de 21,6 €/m2/an.
Hellio a également apporté son aide pour le financement. Intégralement pris en charge par le dispositif des Certificats d’Économies d’Énergie (CEE), ces travaux permettront de réduire les charges de chauffage de l’hôtel, d’améliorer le confort de sa clientèle et de diminuer son impact environnemental.
Un hôtel à rénover ? Maîtrisez votre énergie avec Hellio
L’histoire commence en 1857 : Monsieur Edmond Petit fait construire cet hôtel particulier.
En 1923, Simon André Terrail, propriétaire de la Tour d’Argent, acquiert cette belle demeure pour la transformer en hôtel de luxe, idéalement situé au carrefour de la mode, du spectacle et des affaires, au coeur du Triangle d’Or dans le 8ème arrondissement de Paris
En 1984, Elie Georges tombe sous le charme du San Régis. Amateur d’art, il met un point d’honneur à le restaurer.
L’INFO HELLIO :
Aujourd’hui, avec son style unique à l’accent français mêlé au sens aigu de l’hospitalité, le San Régis est un des lieux de villégiature préférés de personnalités en quête d’authenticité et de discrétion.
Elie fait alors appel à ses deux frères, Maurice et Joseph, pour la gestion et c’est ainsi que se constitue une équipe familiale soudée et dynamique à la tête de l’hôtel fraîchement rénové de 42 chambres. Ensemble, ils construisent le San Régis tel qu’il est aujourd’hui : élégant, raffiné et discret. Chacune des 30 chambres et 12 suites a son propre caractère avec des tissus provenant des plus belles Maisons et des meubles d’époque ou de style.
Après 35 ans, les trois frères laissent la place aux soeurs, filles d’Elie Georges. Depuis 2018, Sarah et Zeina perpétuent la tradition familiale d’esprit d’entreprise. Elles entreprennent des changements, mais sans pour autant créer de rupture. "Le changement dans la continuité" se traduit par la volonté de préserver l’âme et l’authenticité de cette maison vieille de plus de 160 ans, tout en modernisant les équipements et en prenant un tournant écologique.
L’hôtellerie fait partie des secteurs les plus touchés par la crise sanitaire actuelle. L’hôtel San Régis n’y échappe pas. Les mesures de confinement prononcées à l’international depuis le début de l’année, ainsi que la fermeture administrative des commerces non essentiels ordonnée en mars et novembre 2020 ont largement affecté l’activité de l’hôtel San Régis. De très nombreux salons et évènements qui devaient avoir lieu à Paris, générant une importante fréquentation de l’hôtel en temps normal, ont été annulés ou reportés.
« L’impact s’est fait ressentir directement sur notre taux d’occupation, qui a largement chuté : moins de 20 % en mars 2020 alors qu’il était de près de 80 % en mars 2019 », indique Sarah Georges, directrice de l’hôtel San Régis.
L'hôtel San Régis s’est donc vu contraint de fermer ses portes pendant le premier confinement . Mais qu’à cela ne tienne, la famille Georges a décidé de tirer profit de cette fermeture contrainte et forcée ! Souhaitant s’engager pleinement dans la transition énergétique, le San Régis accueille pendant cette 2ème période de confinement un vaste chantier destiné à améliorer la performance énergétique de son bâtiment du 19ème siècle pour réduire ses consommations d’énergie. Des travaux de réfection sont également en cours.
« Cela fait quelques années que nous avons la volonté d’entreprendre des changements pour améliorer notre impact environnemental et avoir une démarche plus responsable. Nous avons commencé par réduire nos coûts de fonctionnement en travaillant sur l’éclairage. Nous avons ensuite travaillé sur le traitement des déchets alimentaires et le tri des autres déchets. La fermeture de l’hôtel pendant la crise sanitaire nous a semblé être une belle opportunité pour entreprendre des travaux plus lourds qui auraient pu avoir un impact sur le confort de nos clients », précise Zeina Georges.
Le groupe Hellio, spécialiste des économies d’énergie, en cotraitance avec son entreprise de travaux ERTI, a su convaincre la direction de l’hôtel San Régis grâce à sa réelle expertise et son conseil dans la mise en place de ce projet d’économies d’énergie :
« Hellio a été recommandé par Ilex Environnement qui nous a assuré de leur réactivité et de la qualité de leurs services. Hellio nous a apporté les réponses à toutes nos questions tant sur le partie technique que sur le financement des travaux via le dispositif des Certificats d'Économies d'Énergie », raconte Sarah.
Le calorifugeage consiste à isoler thermiquement les tuyaux d’eau chaude, avec un isolant dit « calorifuge ». Il concerne exclusivement le réseau de chauffage collectif et d’eau chaude sanitaire situé dans les parties communes et les caves non chauffées.
Simples et rapides à mettre en oeuvre, ces travaux se sont déroulés en 4 jours incluant une phase de dépose de l’ancien isolant, l’évacuation des gravats, la mise en place des coquilles isolantes, de l’habillage en PVC et la pose des matelas isolants démontables en chaufferie (pour un accès facile au point par ses scratchs pour la maintenance).
Au total, ce sont 337 mètres linéaires de réseaux de chauffage et 69 points singuliers qui ont été isolés par les équipes d’ERTI, entreprise spécialisée dans les travaux de calorifugeage industriel depuis 1999, pilotée par Hellio.
« Les points singuliers sont rarement isolés dans une chaufferie. Le plus souvent, le calorifuge s’arrête en amont et en aval du point à isoler. Le fait de calorifuger les réseaux de chauffage et d’isoler les points singuliers permet de limiter les pertes thermiques et génère un gain énergétique d’environ 15%, se traduisant par une baisse de charges pour l’hôtel. Il y a aussi un avantage d’ordre esthétique : le calorifuge vieillissant (de classe 2 ou inférieur) est remplacé par un calorifuge neuf (classe 4) avec un habillage en PVC », détaille Alexis Delacommune, directeur opérationnel d’ERTI.
Enfin, cette intervention permettra d’offrir davantage de confort pour la clientèle qui pourra disposer d’une eau chaude instantanément et à température constante.
« Engager des travaux en temps normal peut être synonyme de contrainte pour les hôteliers avec une perte de clientèle le temps de leur réalisation. Le contexte actuel, et son impact sur le remplissage des structures hôtelières, rendent malheureusement propice la réalisation de chantiers de rénovation énergétique. Ces derniers permettent au secteur de réduire l’impact environnemental, mais également de réduire les charges de fonctionnement que sont les factures d’énergie : un poste de dépense non négligeable pour l’hôtellerie touchée de plein fouet par la crise. Une économie substantielle d’autant que ces travaux réalisés sont financés jusqu’à 100 % via le dispositif des CEE », résume Augustin Bouet, directeur Grands Comptes Hellio.
Acteur historique de l'efficacité énergétique, le groupe Hellio mobilise depuis 2008 son expertise dans le conseil, le pilotage, la réalisation des travaux et les financements pour inciter tous les secteurs (tertiaire, collectivités, industries, particuliers, habitat collectif, agriculture…) à réaliser des opérations d'économies d'énergie.
L’équipe Grands comptes de Hellio est composée de 9 commerciaux en métropole et 4 en Outre-mer, 3 chefs de projet et 8 ingénieurs chargés d’affaires techniques. Elle est entièrement dédiée aux secteurs des collectivités, industries, agriculture, tertiaire public et privé.
L’équipe développe des solutions intégrées permettant d’accompagner le secteur hôtelier tout au long du cycle de vie de leurs projets d’économies d’énergie.
Cet accompagnement sur-mesure inclut notamment :
Depuis 4 ans, Hellio est partenaire privilégié de l’Association Nationale des Élus des Territoires Touristiques (Anett).
« L’ANETT soutient les hôteliers qui font partie intégrante des acteurs touristiques. Ils sont un maillon essentiel de l’accueil des touristes et leur fragilisation par la crise que nous connaissons interpelle nos élus. », affirme Géraldine Leduc, directrice générale de l’Anett.
Depuis 2008, Hellio a réalisé :
Pour les hôtels :
Pour les hébergements touristiques (hôtels + centres de vacances, gîtes, centres d'accueil, auberges...) :
Le San Régis ne compte pas en rester là. Après le traitement de l’eau chaude, d’autres travaux d’efficacité énergétique sont envisagés à plus long terme, comme l’isolation du réseau hydraulique d’eau glacée.
« Notre objectif à terme est triple : améliorer notre impact environnemental, réduire nos coûts d’exploitation et offrir clarté et transparence à nos clients par l’obtention d’un label ou même d’une étiquette environnementale », conclut Zeina Georges.
Photos © f. Rambert