Alors que la 59ème édition du Salon International de l’Agriculture aurait dû se tenir du 27 février au 7 mars, la filière agricole a un rôle essentiel à jouer dans la transition énergétique. L’énergie est un poste de dépense important pour les agriculteurs et 20 % des émissions de gaz à effet de serre proviennent du secteur.
Hellio, acteur impliqué dans la transition énergétique depuis 2008, accompagne le secteur agricole français dans la maîtrise de son énergie, par le financement de la réduction de sa consommation d’énergie et l’optimisation des performances énergétiques des sites et équipements de production.
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Pourtant, la consommation d’énergie finale de l’agriculture s’élève à 4,5 millions de tonnes, soit 3 % de la consommation d’énergie française et une facture énergétique d’environ 3,2 milliards d’euros1.
À cela, il est important de rappeler que les prix de l’énergie augmentent.
La maîtrise de l’énergie est donc un enjeu majeur pour le secteur agricole qui doit relever à la fois le défi d’être un moteur de la transition énergétique tout en gagnant en compétitivité et en flexibilité.
Les actions d’efficacité énergétique et l’innovation technique organisée au sein d’un système de management de l’énergie sont les clés pour poursuivre la transition énergétique déjà bien engagée par le secteur de l’agriculture et atteindre l’objectif de réduction de consommation finale, fixé à 20 % en 2030 et 50 % en 2050 par la loi de Transition Énergétique pour la Croissance Verte.
De multiples solutions techniques d’économies d’énergie existent pour les différentes productions agricoles :
Le contrat de performance énergétique est un partenariat entre un maître d’ouvrage, le bénéficiaire des travaux et un opérateur (l’entreprise qui réalise les travaux et/ou la maintenance). Il fixe un objectif d’efficacité énergétique sur une durée déterminée, une fois la ou les opérations réalisées.
L’opérateur s’engage, avant l’opération en question, à atteindre un objectif mesurable d’amélioration de l’efficacité énergétique.
Pour le maître d’ouvrage, c’est la garantie que les économies d’énergie seront bien au rendez-vous. En cas de non-conformité entre les résultats annoncés et la performance énergétique réelle constatée après les travaux, des pénalités sont prévues pour l’opérateur.
« Nous avons investi en 2019 dans un écran thermique latéral, dans un double tube de chauffage (appelé tube de croissance) et dans un module d’intégration de température ; tout cela pour diminuer nos charges d’exploitation telles que la consommation de gaz. Pour ces investissements, nous avons eu droit à des aides au travers du dispositif des CEE. Pour cela, nous avons fait appel à Hellio qui nous a monté les dossiers et suivi dans toutes les étapes du dispositif. En 2020, nous avons investi dans un récupérateur de chaleur à condensation sur chaudière existante et Hellio continue à nous accompagner dans les démarches, toujours avec leur professionnalisme », raconte Yves Gisquet, directeur Général du groupe AMAGIS dont Agi Serre est une marque.
L’ensemble de ces opérations est éligible au dispositif d’aide des Certificats d’Économies d’Énergie qui permet de financer tout ou en partie ces investissements.
Spécialiste de l’efficacité énergétique depuis plus de 12 ans, avec plus de 200 collaborateurs, Hellio est devenu le premier producteur de CEE indépendant. Il en maîtrise ainsi tous les rouages, lui permettant de déployer des solutions sur-mesure destinées au secteur de l’agriculture à travers son pôle dédié. Grâce à la complémentarité et la synergie des métiers développés au sein de ses équipes, ainsi qu’à son bureau d’études intégré, Hellio accompagne étape par étape les agriculteurs jusqu’à l’optimisation des performances de leurs sites :
Et tout au long de l’accompagnement, un envoi régulier de suivis des opérations et d’analyses des actualités réglementaires des CEE est réalisé par les équipes de Hellio.
Hellio propose aussi des opérations complémentaires :
Véritable levier financier, le dispositif des CEE permet de valoriser les travaux de rénovation énergétique et diminuer leurs coûts pour les industriels. La directive européenne sur l’efficacité énergétique impose aux États membres de consommer moins et mieux l’énergie. En réponse, la France a choisi les Certificats d’Économies d’Énergie, dispositif régi par la loi Pope de 2005. Le principe ? Obliger les fournisseurs d’énergie (carburant, fioul, gaz…) à contribuer financièrement aux économies d’énergie. Ces entreprises doivent financer des travaux de rénovation énergétique dans tous types de bâtiments : industries, serres, bureaux, mairies, écoles, etc. Chacune des quelque 200 opérations éligibles donne droit — preuve des travaux à l’appui — à un volume de CEE qui traduit les économies d’énergie engendrées. Les énergéticiens justifient l’atteinte de leurs objectifs en obtenant des certificats, qu’ils récoltent en échange d’une prime. |
« Nous souhaitions moderniser et agrandir nos surfaces de réfrigération sur nos 3 sites. Nous avons contacté des frigoristes et notamment FJF Réfrigération qui nous a mis en relation avec Hellio. Nous nous sommes rencontrés pour appréhender un peu les CEE. C’est quelque chose qu’on ne connaissait pas du tout. Hellio a vraiment été un partenaire dans ce qui a été mis en place avec un préfinancement qui a été développé sur notre projet. Hellio nous a accompagnés et rassurés sur chaque étape (compréhension, financement...). Au final, sur l’opération froid, la prime CEE a permis de financer 70 % du montant total des travaux », témoigne Pierre Leroy, gérant de SARL Leroy, producteur-distributeur bio et conventionnel (vergers pommes et poires et maraîchage).