Le secteur agricole apparaît comme un acteur essentiel dans la lutte contre le changement climatique. Alors, quelles sont les principales sources d’émissions de gaz à effet de serre de l’agriculture ? Quels sont les potentiels qu’elle peut aussi exploiter ? Quelles solutions pour décarboner la filière de façon durable ? Dans cet article, Hellio fait le point sur la décarbonation de l’agriculture.
Hellio aux côtés des agriculteurs pour réduire leurs dépenses
Sources : Chiffres clés de l’énergie 2022, Chiffres clés des Transports 2022, Notre Environnement.
LE CHIFFRE HELLIO : 20 %
Le secteur de l’agriculture contribue à 20 % de la production d’énergies renouvelables en France (source : FNSEA).
En se fixant l’objectif de la neutralité carbone à l’horizon 2050, la France s’est ainsi engagée dans une démarche globale de décarbonation.
Notons cependant que le CO2 n’est pas le seul gaz à effet de serre dont les émissions doivent être réduites (du fait de l’activité humaine). Le méthane et le protoxyde d’azote en font également partie.
Avec la Stratégie Nationale Bas Carbone (SNBC), véritable feuille de route pour atteindre la neutralité carbone en 2050, l’État fixe des objectifs de réduction d’émissions de gaz à effet de serre à l’ensemble des secteurs (industrie, transports…).
Si la quasi-totalité des filières doit parvenir à décarboner totalement sa production à l’horizon 2050, la SNBC prévoit pour la filière agricole une division par deux de ses émissions, à cette même échéance.
Les objectifs visés par la SNBC pour le secteur agricole sont les suivants :
Source : Stratégie Bas Carbone.
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Pour atteindre les objectifs visés par la SNBC en matière de décarbonation, la transition agricole peut s’appuyer sur différents axes, tels que :
L’atténuation des émissions de gaz à effet de serre du secteur repose principalement sur le développement de pratiques agroécologiques. Le ministère de l’Agriculture définit l’agroécologie comme « une façon de concevoir des systèmes de production qui s’appuient sur les fonctionnalités offertes par les écosystèmes » Elle s’appuie notamment sur :
Même si la consommation d’énergie n’est pas la principale responsable des émissions de gaz à effet de serre du secteur agricole, certaines pratiques peuvent permettre de réduire les consommations énergétiques, notamment celles d’origine fossile (travaux de rénovation énergétique dans l’exploitation agricole ou remplacement des engins thermiques, par exemple).
La filière constitue par un ailleurs un immense potentiel de production d’énergies renouvelables et décarbonées, notamment grâce à :
Ainsi, l’installation de panneaux photovoltaïques sur la toiture d’un bâtiment d’élevage, par exemple, peut permettre à l’agriculteur de consommer une part de l’électricité produite pour ses activités.
L’ASTUCE HELLIO :
La mise en place de panneaux photovoltaïques au sein de l’exploitation peut assurer à l’agriculteur des économies sur sa facture d’électricité, mais également de percevoir un revenu complémentaire, grâce à la vente de l’électricité solaire non consommée et réinjectée sur le réseau public.
Le concept d’agrivoltaïsme désigne le couplage de la production agricole et de la production d’électricité sur un seul et même lieu. Les serres ou bâtiments agricoles photovoltaïques, ainsi que les fermes photovoltaïques constituent des solutions d’agrivoltaïsme.
L’INFO HELLIO :
Lancée par la France lors de la COP21 de 2015, l’initiative « 4 pour 1000 » a l’ambition d’accroître la capacité de stockage en carbone des sols agricoles. Ce projet international vise à augmenter le réservoir du carbone des sols de 0,4 % chaque année.
À l’heure du réchauffement climatique, le secteur agricole apparaît comme un acteur stratégique du développement des puits de carbone naturels (prairies, haies, bois…). En effet, ces derniers ont la capacité de capter le CO2 de l’atmosphère, grâce au processus de la photosynthèse, et de le stocker. La préservation de ces réservoirs de carbone ou leur développement permet ainsi de contribuer à l’atteinte de la neutralité carbone.
Avec le plan France 2030, l’État compte investir 2,3 milliards d’euros dans une alimentation saine, durable et traçable (source : ministère de l’Agriculture). À ce titre, une partie de ce budget est dédiée à l’accélération de la transition agroécologique et à l’accompagnement des agriculteurs dans la transformation de leurs filières (nouvelles pratiques, nouveaux matériaux…).
Jusqu’à fin 2022, les agriculteurs installés depuis moins de 5 ans pouvaient bénéficier d’un « Bon Diagnostic Carbone », financé jusqu’à 90 % par une enveloppe dédiée du plan France Relance. Ce dispositif leur permettait de faire un état des lieux de leur exploitation et de bénéficier d’un accompagnement personnalisé porté sur les objectifs de réduction de gaz à effet de serre de la filière.
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