L’électricité photovoltaïque, le bois ou encore le biométhane sont autant d’exemples d’énergies dites « décarbonées ». Celles-ci émettent beaucoup moins de dioxyde de carbone et autres gaz à effet de serre (GES) que le fioul ou le charbon par exemple. Privilégier les énergies décarbonées, c’est agir en faveur de la transition écologique et lutter à son échelle contre l’accélération du changement climatique. Zoom sur les particularités et avantages de cette décarbonation.
Hellio, partenaire des entreprises pour leur décarbonation
La réduction de l’empreinte carbone aux niveaux individuel et collectif est désormais une priorité. Dans ce contexte, les énergies décarbonées sont privilégiées.
La France ainsi que les pays de l’Union européenne visent désormais la neutralité carbone à l’horizon 2050.
Les pouvoirs publics souhaitent en effet atteindre un équilibre entre les émissions de gaz à effet de serre liées à l’activité humaine et leur absorption par les puits de carbone.
En parallèle, de plus en plus d’entreprises françaises s’engagent en changeant leur modèle. Elles repensent ainsi toute leur activité et leur chaîne de valeur pour placer la réduction des émissions de dioxyde de carbone au cœur de leur stratégie.
LE CHIFFRE HELLIO : 1 °C
En 2017, la température moyenne planétaire a progressé d’environ 1 °C par rapport à l’ère préindustrielle (source : ministère de la Transition ’Écologie).
Le concept de la décarbonation est précisément lié à la lutte contre l’accélération du changement climatique.
Car les gaz à effet de serre (ou GES) ont un rôle clé dans la régulation du climat. Ils bloquent les rayonnements infrarouges du soleil dans l’atmosphère et piègent ainsi la chaleur.
L’effet de serre est pourtant un mécanisme naturel qui rend possible la vie sur Terre. Grâce à lui, la température moyenne sur notre planète tourne autour de 15 °C, ce qui est compatible avec la présence d’eau liquide et l’épanouissement de la vie telle que nous la connaissons.
Or, l’activité humaine déséquilibre l’effet de serre. Celle-ci provoque une élévation artificielle de la concentration des GES dans l’atmosphère. Ce qui a malheureusement pour effet d’accentuer le réchauffement climatique.
LE CHIFFRE HELLIO : 2/3
Le CO2 représente près de 2/3 des émissions mondiales de gaz à effet de serre induites par les activités humaines (source : ministère de la Transition écologique). Parmi les autres gaz à effet de serre qui accélèrent le réchauffement climatique, on compte : le méthane (CH4) ou encore l’oxyde nitreux (N2O).
Moins de dépenses énergétiques, moins de gaz à effet de serre
Différentes activités humaines sont à l’origine des émissions de gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Parmi elles, la production et la consommation d’énergie. L'exploitation des énergies fossiles (gaz, charbon, pétrole) occasionne notamment un rejet particulièrement massif de dioxyde de carbone.
Selon le ministère de la Transition écologique, le charbon est responsable à lui seul de 42 % des émissions de CO2 dans le monde.
Autre exemple, le secteur du bâtiment qui représente 43 % des consommations énergétiques françaises. Il génère pas moins de 23 % des émissions de gaz à effet de serre.
L’ensemble de la profession est à présent largement sensibilisé à ces problèmes et la réglementation est toujours plus stricte. De quoi atteindre un niveau de performance très élevé dans la construction (norme environnementale RE2020) et dans la rénovation des bâtiments.
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LE CHIFFRE HELLIO : 19 %
Parmi les autres secteurs émetteurs de GES, l’agriculture génère à elle seule 19 % des émissions. Ici, les gaz qui posent problème sont principalement le méthane (CH4) dont 64 % sont issus de l’élevage, ainsi que le protoxyde d’azote (N2O).
Les énergies « décarbonées », ou du moins « peu carbonées », ont la particularité de ne rejeter qu’une faible quantité de CO2 dans l’atmosphère. Contrairement à certaines idées reçues, aucune énergie n'émet zéro carbone, y compris certaines alternatives vertes comme l’éolienne ou le photovoltaïque.
L’INFO HELLIO :
On appelle déchet radioactif toute matière radioactive qui ne peut être ni réutilisée, ni recyclée. Du fait de leur toxicité pour l’être humain et l’environnement, ces déchets font l’objet d’une gestion spécifique et strictement encadrée par la loi. Ainsi, 90 % du volume de ces déchets produits en France disposent déjà d’une filière de gestion en stockage ultime. Quant aux déchets de haute ou moyenne activité, ils ne disposent pas encore de filière de stockage définitive. Toutefois, les usines productrices les conditionnent et les entreposent, dans l’attente du moment où ce sera le cas.
Une source d’énergie est renouvelable lorsqu’elle se forme ou qu’elle se reconstitue plus rapidement qu’elle n’est consommée.
D'après le ministère de la Transition écologique, les sources d’énergie dites « renouvelables » sont celles qui sont considérées comme inépuisables à l’échelle du temps humain et qui permettent de produire de l’énergie en n’engendrant que peu de déchets ou d’émissions polluantes.
C’est pourquoi les énergies qui utilisent des ressources naturelles disponibles et inépuisables à l’échelle humaine comme le soleil, le vent, l’eau ou la chaleur de la Terre sont considérées comme des énergies renouvelables.
Une énergie décarbonée n’est pas toujours renouvelable… Le nucléaire en est un parfait exemple.
L’électricité produite par les centrales est en effet peu émettrice de gaz à effet de serre « nocifs ». Les grands panaches de fumée blanche s’échappant des réacteurs ne sont en réalité que de la vapeur d’eau. Même s'il s'agit du principal GES, celui-ci est bien moins problématique que le CO2 ou le méthane. En revanche, si l’énergie nucléaire est décarbonée, elle génère une quantité considérable de déchets nucléaires.
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Un projet d'économies d'énergie ?
Source d’énergie |
Émissions de gaz à effet de serre (en kgCO2e/kWh) |
Électricité centrale nucléaire |
0,006 |
Électricité centrale hydraulique |
0,006 |
Électricité éolien terrestre |
0,0141 |
Électricité éolien en mer |
0,0156 |
Biométhane |
0,0163 |
Bioéthanol |
0,144 |
Bois granulé |
0,027 |
Bois bûche |
0,032 |
Électricité photovoltaïque |
0,0439 |
Électricité géothermie |
0,045 |
Gaz naturel |
0,243 |
Fioul domestique |
0,314 |
Électricité centrale gaz |
0,418 |
Électricité centrale fioul |
0,73 |
Électricité centrale charbon |
1,06 |
Source : Base carbone de l’Ademe (Agence de la transition écologique)
Parmi les énergies renouvelables les plus décarbonées, on trouve le biométhane. Ce gaz est produit à partir des déchets des ménages, de l’agriculture, de l’industrie agroalimentaire, ou encore de la restauration collective. C’est un biogaz épuré qui a les mêmes propriétés que le gaz naturel et, par conséquent, les mêmes usages. C’est pourquoi le biométhane peut être injecté dans le réseau de distribution de gaz naturel très facilement.
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Faire le choix des énergies décarbonées, c’est agir en faveur de la transition énergétique. Mais pour s’engager dans un véritable cercle vertueux, d’autres actions sont tout aussi cruciales, comme améliorer l’efficacité énergétique et réduire sa consommation d’énergie au quotidien.
Depuis plusieurs années, la France s’engage en faveur de l’efficacité énergétique.
Une démarche qui doit permettre d’apporter davantage de pouvoir d’achat aux ménages et davantage de compétitivité, d’innovation et de création d’activité économique aux entreprises. Le tout, en réduisant les émissions de gaz à effet de serre et de polluants atmosphériques ainsi que la dépendance aux énergies fossiles.
La sobriété énergétique est l’ensemble des transformations sociales et comportementales qui nous permettent de consommer moins d’énergie. Elle implique des choix individuels, mais aussi collectifs.
L’ASTUCE HELLIO :
La transition énergétique est désormais un enjeu clé de la réussite des entreprises. Opter pour le vert (sans green washing) et pour la transparence, c’est potentiellement se différencier de la concurrence et donc, se démarquer aux yeux des clients !
Dans les logements, la sobriété énergétique passe par exemple par l’achat d’un thermostat programmable pour mieux contrôler la température dans chaque pièce, de moins chauffer en s’habillant plus, l’entretien régulier de ses appareils électriques, le fait d’éteindre les équipements non utilisés…
En entreprise et dans les collectivités, adapter la puissance de la ventilation et le chauffage selon les moments de la journée, former le personnel aux écogestes ou encore éteindre l’éclairage intérieur dès l’inoccupation des bâtiments sont autant de bons réflexes à adopter en matière de sobriété énergétique.
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L'efficacité énergétique, facteur de compétitivité