La réduction des émissions de gaz à effet de serre est au cœur de la lutte mondiale contre le changement climatique. Pour agir efficacement à son échelle, il est indispensable de bien comprendre ces émissions. Quels sont les pays et les secteurs les plus émetteurs de GES ? Quels sont les impacts du réchauffement climatique ? Comment mettre en place une stratégie de décarbonation pour son entreprise ?
Réduisez les émissions de gaz à effet de serre de votre entreprise avec Hellio !
Il existe plusieurs gaz à effet de serre. Ils sont à la fois d’origine naturelle et d’origine anthropique, c’est-à-dire entraînés par l’activité humaine.
Toutefois, en trop grande quantité, ces gaz à effet de serre constituent un danger pour la planète. Ils participent à la hausse des températures à la surface du globe et sont à l’origine du dérèglement climatique.
LE CHIFFRE HELLIO : 58 %
Les émissions de GES (hors secteur UTCATF - Utilisation des Terres, aux Changements d'Affectation des Terres et à la Foresterie) ont plus que doublé depuis 1970. Elles ont augmenté de 58 % entre 1990 et 2021.
Lexique Hellio
Le potentiel de réchauffement global (PRG) d’un gaz à effet de serre permet de calculer sa contribution sur l’effet de serre et sur le réchauffement climatique. Le PRG d’un gaz dépend de la durée sur laquelle il est calculé. Le PRG à 100 ans est le plus utilisé. Dans ce cadre, le dioxyde de carbone représente les trois quarts des émissions de GES émises en 2021.
Recensé en 1997 à l’occasion de la signature du protocole de Kyoto, les principaux gaz à effet de serre sont :
Leur potentiel de réchauffement global diffère. C’est pour le méthane et le protoxyde d’azote qu’il est le plus élevé.
Leur répartition est inégale, comme le montre le graphique suivant :
Transports, agriculture, industrie… de nombreux secteurs contribuent activement aux émissions de gaz à effet de serre. Pour limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C - en accord avec les préconisations du dernier rapport du GIEC -, l’Union Européenne s’est donné un objectif ambitieux : atteindre la neutralité carbone à horizon 2050.
À l’échelle de l’Union Européenne (UE), trois sources d’émissions de GES se détachent nettement :
Source : Chiffres clés du climat - Édition 2023 - Ministère de la Transition Énergétique
LE CHIFFRE HELLIO : 7 %
La Chine est responsable d’environ un quart des émissions de GES mondiales et les États-Unis de 11 %. L’Union Européenne est, elle, responsable de 7 % des émissions mondiales.
À l’échelle de la France, les trois secteurs qui contribuent le plus aux émissions de gaz à effet de serre sont :
Source : Changement climatique : de nouveaux chiffres clés pour comprendre les enjeux
Moins de dépenses énergétiques, moins de gaz à effet de serre
Partout dans le monde, les répercussions du réchauffement climatique se font sentir. Ces conséquences sont à la fois d’ordre environnemental, social, économique et sanitaire.
La hausse des émissions de gaz à effet de serre a de nombreux impacts sur l’environnement, notamment :
Chiffres clés
L’INFO HELLIO
Six français sur dix sont d’ores et déjà concernés par les risques climatiques. Environ un tiers de la population européenne vit à moins de 50 km de la côte et ces zones génèrent plus de 30 % du PIB total de l’UE (source : www.notre-environnement.gouv.fr).
Ces conséquences du réchauffement climatique sur la nature et l’environnement impactent fortement notre société, nos territoires et notre économie. Elles occasionnent notamment :
Pour cela, l’Union européenne s’est fixé un objectif de réduction des émissions nettes de gaz à effet de serre d'au moins 55 % à horizon 2030 avant d’atteindre la neutralité carbone en 2050, dans le cadre du paquet « Ajustement à l'objectif 55 » (fit for 55).
Afin d’atteindre ces objectifs, les États membres doivent accélérer le déploiement des énergies renouvelables pour produire de l’électricité décarbonnée. Ils doivent également engager des stratégies de décarbonation des bâtiments, de l’industrie et de l’agriculture.
Les entreprises ont un rôle majeur à jouer dans la lutte contre le réchauffement climatique, au même titre que les États et les citoyens. À leur échelle, elles ont le pouvoir d’agir en réduisant leurs propres émissions de GES, grâce à des solutions de décarbonation spécifiques aux entreprises.
L’INFO HELLIO
La réalisation d’un bilan carbone est obligatoire pour :
Le bilan GES recense les émissions de gaz à effet de serre selon trois scopes ou “périmètres” établis par le GHG Protocol :
Suite au Bilan Carbone, la réalisation d’un audit énergétique est indispensable pour réduire l’empreinte carbone de votre entreprise. Cet audit est obligatoire principalement pour les entreprises de plus de 250 salariés. Il vous indiquera avec précision quelles actions entreprendre pour optimiser votre consommation d’énergie et réduire vos émissions de GES.
Cet audit permet de mener un plan d’action efficace. Pour le mettre en œuvre, il est possible de se tourner vers des méthodes développées pour les entreprises comme, la méthode ACT (Accelerate Climate Transition®) ou de la Science Based Targets initiative (STBi).
Pour déterminer les gisements d’économies d’énergie, faites réaliser un audit énergétique de l’entreprise
Outre une réduction des émissions de gaz à effet de serre, la rénovation énergétique s’accompagne également d’une baisse des factures d’énergie.
Celle-ci peut servir à alimenter les locaux, mais aussi la flotte de véhicules électriques, par exemple. En électrifiant la flotte, l’organisation limite ses achats de carburants d’origine fossiles au profit d’une énergie propre. Un moyen efficace de décarboner les transports.
En heures creuses, lorsque le réseau est moins soumis à tension, il est souvent peu utile de faire appel à des moyens de production fossile. Pendant ces “heures décarbonées”, on utilise parfois uniquement des énergies renouvelables ou du nucléaire, peu chargées en carbone.
En France, le secteur des déchets représente environ 4 % de nos émissions de GES. Les entreprises, comme le reste des acteurs économiques, doivent donc veiller à leur production de déchets. Pour cela, elle doit repenser son modèle d’approvisionnement en cherchant à limiter les emballages dans les fournitures.
Elle peut aussi repenser ses modèles de production en se tournant vers des stratégies d’éco-conception. Ainsi, elle optimise les ressources pour la fabrication de ses produits. Un moyen également de faire des économies dans ses process d’achat !
Enfin, la réduction des émissions de gaz à effet de serre est également l’affaire de tous. Et, il est possible d’engager l’ensemble des collaborateurs à participer à la décarbonation d’une industrie ou d’une entreprise. Des ateliers de sensibilisation, comme la Fresque du Climat ou des challenges comme Ma Petite Planète, permettent de prendre conscience des émissions de CO2 de chacun et donnent des pistes pour les réduire.
L’entreprise peut aussi proposer des mesures incitatives comme un forfait de mobilité durable pour inviter les salariés à venir à vélo, véhicule électrique, covoiturage ou transport en commun sur leur lieu de travail.
Après avoir fait le calcul de ses émissions de GES et les avoir réduits au maximum, l’entreprise peut observer des émissions résiduelles, à savoir des émissions qu’elle ne peut éliminer directement.
Pour atteindre le net-zéro, elle peut donc choisir de passer par des processus de compensation carbone en finançant des projets de séquestration carbone (reforestation, réhabilitation des océans ou des mangroves, etc.). Pour être efficace cette stratégie doit intervenir dans un second temps et ne doit en aucun cas remplacer les actions menées pour réduire les émissions de GES.
Décarbonez vos sites avec l’aide d’un expert en maîtrise énergétique