D’après le ministère de la Transition écologique, 87 % des transports intérieurs de marchandises sont effectués par des poids lourds. Or, 30 % des émissions de gaz à effet de serre de la France proviennent justement du transport intérieur. À l’heure de la transition énergétique et écologique, le développement de modes de transport alternatifs, comme le transport combiné, apparaît indispensable.
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L’INFO HELLIO
Tout au long du trajet, les produits sont placés dans une unité de transport intermodal (UTI). Ce contenant, qui peut prendre différentes formes (conteneur, caisses mobiles, semi-remorque…), permet ainsi de faciliter le déplacement des marchandises d’un moyen de transport à l’autre.
Le transport combiné consiste à acheminer des marchandises par le biais de différents moyens de transport. Dans la majorité des cas, il s’agit de déplacements alliant :
Pour l’entreprise, ce mode d’acheminement des marchandises implique un contrat différent pour chaque type de transport utilisé.
Dans son rapport “Terminologie des transports combinés”, publié en 2001, la Commission économique pour l’Europe propose une définition du transport combiné. Il est décrit comme un “transport intermodal dont les parcours principaux, en Europe, s’effectuent par rail, voies navigables ou mer et dont les parcours initiaux et/ou terminaux, par route, sont les plus courts possible”. Plus générique, l’expression “transport intermodal” évoque le même type de dispositif, sans faire de référence spécifique au cadre géographique de l’Europe.
Selon le GNTC (groupement national des transports combinés), le transport combiné représente :
Source : GNTC - Un mode de transport durable, écologique et citoyen.
En intégrant le rail et le transport fluvial ou maritime dans leur chaîne logistique, les professionnels du transport contribuent à laréduction des émissions de gaz à effet de serre du secteur.
LE CHIFFRE HELLIO : x2
Pour répondre aux enjeux de développement durable, l’État entend doubler la part modale du fret ferroviaire (de 9 à 18 %) et augmenter de moitié le trafic fluvial dans le transport intérieur de marchandises d’ici à 2030. Ces objectifs sont inscrits dans l’article 131 de la loi Climat et Résilience.
Avec le transport combiné, les produits sont déplacés en toute sécurité tout au long du trajet, même lors du changement de moyen de transport. Au point de départ, ils sont placés dans une UTI fermée, dans laquelle ils resteront jusqu’à leur arrivée. Ainsi, les risques de pertes, de dégradation ou de vol des marchandises sont réduits.
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Le transport combiné autorise des capacités de chargement supérieures au transport routier. À ce titre, elle est plus rentable pour les gros volumes de marchandises. Par ailleurs, ce mode de transport alternatif convient mieux aux trajets longues distances. Il implique un temps de transit entre les différents moyens de transport, ce qui peut affecter les délais de livraison.
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L’ASTUCE HELLIO
Pour une UTI rail-route, le montant de la prime dépend de la longueur de l’UTI et du nombre de voyages moyens réalisés sur un an. Dans le cas d’une UTI fluvial-route, elle varie selon le type de bateaux, sa localisation et le nombre de voyages effectués sur une année.
Le montant de l’aide accordée dépend des économies permises, il peut donc varier en fonction de différents éléments.
Les conditions à remplir pour prétendre à ces aides sont précisées sur des fiches standardisées, disponibles sur le site du ministère de la Transition écologique.
Pour aller plus loin : lire le dossier du magazine Énergie Plus du 15 février 2024.
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