Le 1er janvier 2022 a marqué le lancement de la 5e période des CEE (certificats d’économies d’énergie). Mis en place par l’État en 2006 suite à la loi Pope — qui vise entre autres à encourager les économies d'énergie —, ce dispositif est reconduit jusqu’à la fin de l’année 2025. Il impose aux fournisseurs d’énergie (carburant, électricité, gaz, fioul domestique…) de participer à l’effort d’efficacité énergétique et à sa promotion auprès des ménages français.
Concrètement, les grands énergéticiens comme TotalEnergies et EDF sont donc contraints de verser une aide financière aux propriétaires qui font rénover leur logement, sur le principe du « pollueur-payeur ». Pour obtenir la fameuse prime énergie, il faut constituer un dossier CEE comportant notamment un document indispensable : le cadre de contribution. Explications.
Entreprises tertiaires, agricoles, transports, industries…
Le cadre de contribution est un document informatif lié à la demande de la prime énergie pour des travaux de rénovation énergétique éligibles, c’est-à-dire qui figurent dans la liste des opérations standardisées CEE du secteur résidentiel. L’isolation thermique, l’installation d’un système de chauffage performant ou la pose d’une ventilation mécanique contrôlée (VMC) en font par exemple partie.
L’ASTUCE HELLIO :
La valeur de la contribution inscrite sur le document ne peut être modifiée que dans des cas très précis. Les conditions sont strictes : seul un réexamen du volume réel des certificats d’économies d’énergie en relation avec l’opération prévue ou une situation de précarité énergétique peut justifier une révision du montant de la subvention.
Depuis 2018, le cadre de contribution est transmis aux bénéficiaires de la subvention, en conformité avec la nouvelle réglementation de la 4e période du dispositif CEE. Il encadre la distribution des contributions financières des obligés, à savoir les vendeurs d’énergie, d’où son appellation. Entre autres, le document indique explicitement le montant et la nature de l’aide octroyée.
Son objectif est triple :
Le cadre contribution CEE constitue la promesse écrite de la prime, versée par un fournisseur ou une entreprise délégataire/partenaire.
Avec ce nouvel instrument, le gouvernement vise une plus grande transparence du dispositif CEE auprès du client. Grâce au cadre de contribution, les bénéficiaires de la prime énergie CEE possèdent une trace écrite du financement auquel ils ont droit par rapport aux travaux envisagés.
Ce précieux papier comporte un certain nombre d’éléments :
Notez que la participation financière de l’obligé peut revêtir différentes formes pour le consommateur :
Prenons un exemple :
En d’autres mots : une opération standardisée = une prime CEE par bénéficiaire.
Quelques modifications ont été apportées par l’arrêté du 28 septembre 2021. On distingue deux types de modèles de document :
Le cadre de contribution CEE est dorénavant indispensable lorsque les bénéficiaires sont des personnes physiques ou des syndicats de copropriétaires. En outre, ce document devient une pièce obligatoire à fournir lors d’une demande de l’aide MaPrimeRénov’, faite en parallèle du dossier de la prime CEE pour les mêmes travaux.
Les fournisseurs d’énergie et leurs partenaires, comme Hellio, ont l’obligation de procurer le cadre de contribution à tout propriétaire ou locataire qui souhaite entreprendre des travaux de rénovation énergétique. Et ce, dès lors qu’il formule sa demande auprès d’eux, qui, rappelons-le, n’est pas contractuelle.
L’INFO HELLIO :
La responsabilité de la conformité de vos travaux incombe au professionnel, et non au fournisseur d’énergie. Veillez donc à sélectionner avec attention l’entreprise chargée de votre chantier de rénovation, au risque de vous voir refuser votre prime CEE. À ce titre, il est essentiel que l’artisan détienne la certification RGE (reconnu garant de l’environnement) pour prétendre aux aides à la rénovation énergétique.
Ce document fait partie des pièces constitutives du dossier CEE, avec par exemple :
De plus, le cadre de contribution CEE doit impérativement être signé dans les 14 jours suivant la date d’engagement de l’opération (signature du devis) et, bien entendu, avant le début des travaux. Une échéance qui coïncide volontairement avec le délai de rétractation prévu dans le Code de la consommation. Une fois votre document reçu, archivez-le soigneusement, car vous pourrez en avoir besoin pour solliciter d’autres aides gouvernementales.
Hellio vous accompagne dans la mobilisation des financements
Le cadre de contribution peut également servir si les travaux entrepris sont éligibles à MaPrimeRénov’. Pour rappel, cette aide de l’Agence nationale de l’habitat (Anah), accessible à tous, est attribuée en fonction du niveau de revenus des ménages.
Voici un exemple pour mieux comprendre :
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La dépense éligible pour l’installation d’une chaudière biomasse automatique est plafonnée à 18 000 € TTC. |
Si le coût de cette nouvelle chaudière est supérieur au plafond, le ménage obtiendra jusqu’à 16 200 € d’aides (90 % de 18 000 €), tous dispositifs confondus. |
Concrètement, pour faire simple, le fait d’avoir demandé une prime CEE peut faire baisser le montant de Ma Prime Rénov’, pour éviter d’obtenir une somme trop importante.
Le cadre de contribution s’avère donc utile pour ajuster la somme allouée par MaPrimeRénov’.
LE CHIFFRE HELLIO : 15 000 €
Délégataire CEE, Hellio s’occupe de mobiliser les aides à votre place : prime énergie, MaPrimeRénov', Coup de pouce, TVA à taux réduit… En tout, vous pouvez économiser jusqu’à 15 000 € sur votre facture pour une chaudière à granulés, et 9 000 € pour une pompe à chaleur air-eau.
Spécialiste en maîtrise de l’énergie, Hellio propose des solutions de travaux efficaces pour réduire vos factures énergétiques, grâce aux nombreuses aides disponibles, dont les montants peuvent directement être déduits sur le devis (sous conditions). Résultat : vous n’avez pas besoin d’avancer les frais. Hellio dispose également d’un réseau d’artisans qualifiés RGE pour vous assurer un travail bien fait et donnant droit aux financements.
Afin de redonner confiance aux Français et éviter les arnaques à la prime énergie, les pouvoirs publics renforcent progressivement les contrôles après chantiers, et demandent de nombreuses pièces justificatives pour vérifier les critères des travaux et le profil du demandeur.
Un projet d'efficacité énergétique à concrétiser ?